ARCHIVÉ - Bâtir une main-d'oeuvre compétente
Contenu archivé
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Le 04 avril 2004— Ottawa (Ontario)
L'Institut du biodiagnostic du CNRC (IBD-CNRC) de Winnipeg a récemment souhaité la bienvenue à un nouveau groupe d'étudiants qui entame un programme de formation novateur en IRM (imagerie par résonance magnétique). Ce groupe est le 18e à venir étudier à l'IBD-CNRC depuis le lancement du programme en 1995 et il illustre bien la mesure dans laquelle le Conseil est déterminé à offrir des possibilités d'apprentissage dont l'impact ne passera pas inaperçu. Jusqu'à présent, 98 pour cent des diplômés de ce programme ont trouvé un emploi et des étudiants de chaque province s'y inscrivent.
![]() |
Les étudiants et le Dr Kamil Ugurbil (au centre), directeur du Centre de recherche en résonance magnétique de l'Université du Minnesota et pionnier de l'IRM fonctionnelle. |
Relativement peu connue il y a 25 ans, l'IRM est devenue un outil aussi précieux qu'indispensable pour les médecins et les chercheurs. Le nombre d'appareils à IRM a considérablement augmenté au Canada. Selon les chiffres de l'Institut canadien d'information sur la santé, on recensait 147 unités IRM au Canada en 2003, contre à peine une trentaine dix ans plus tôt et seulement 3 en 1983. Ces appareils restent rares malgré tout. C'est pourquoi ils sont pratiquement en usage 24 heures par jour et on a besoin de personnel bien entraîné pour en tirer le maximum.
En 1995, confronté à une forte demande pour des techniciens compétents en IRM, l'IBD-CNRC créait le programme de formation de concert avec le Collège Red River. Il n'existe aucun autre programme de ce genre au Canada, que ce soit à cause de la célérité et de l'intensité avec laquelle les étudiants absorbent la matière -- ce programme est le seul à ne durer que 9 mois -- ou à cause de son approche, qui couvre tous les angles. En effet, les étudiants apprennent la théorie, la mettent en pratique avec de véritables appareils d'IRM, poursuivent des recherches et ont la chance de faire leurs premières armes en clinique. Parmi les autres particularités du programme, mentionnons une tournée d'une semaine (parrainée par diverses entreprises comme GE, Siemens, Philips et Bracco Diagnostics) au sud de la frontière, à Minneapolis et à Rochester, site de la clinique Mayo, de réputation internationale, et d'installations de recherche de pointe telles celles de GE Medical Systems et du Centre de recherche sur la résonance magnétique. |
|
En 2003, le prix Nobel physiologie ou de médecine a été décerné à Paul C. Lauterbur et à Sir Peter Mansfield pour leur découvertes dans le domaine de l'imagerie par résonance magnétique. |
Selon Jonathan Lee, directeur du programme, cette tournée permet aux étudiants de voir un grand nombre d'appareils et maintes situations cliniques, donc d'en apprendre davantage sur les applications et la pratique de l'IRM. La clinique Mayo réunit à elle seule 21 unités d'IRM de 1,5 T (tesla) et elle a commandé un deuxième appareil de 3 T pour les études cliniques.
Le cours se divise en trois sessions d'égale longueur. Après un apprentissage théorique intensif de trois mois au Collège Red River, les étudiants ont l'occasion de mettre leurs connaissances à l'épreuve lors d'un deuxième trimestre à l'IBD-CNRC. Là, ils se servent des appareils d'IRM (de 1,5 et 3 T) et explorent les applications spécifiques de cette technologie, notamment l'IRM du sein et des os (pour l'ostéoporose), l'IRM et la spectroscopie des tumeurs, l'IRM du coeur et l'IRM fonctionnelle du cerveau et de la moelle épinière. Ils assistent aussi à des exposés pointus sur les progrès des techniques de diagnostic médical. Les participants terminent leur cours par un stage de trois mois dans une clinique où ils travaillent au sein d'une équipe IRM dans l'une des quelque 30 cliniques du Canada et d'ailleurs qui participent au programme.
Outre le fait qu'elle répond à la demande des employeurs éventuels, cette excellente formation en IRM s'avère essentielle à cause de la constante évolution de la technologie. Les améliorations portent à la fois sur les principes théoriques et leurs applications. Ainsi, les chercheurs créent des techniques d'imagerie spécifiques à certaines maladies et testent des aimants plus puissants et de plus grande taille en vue de produire le champ électromagnétique servant à produire les images. Les chercheurs tentent aussi de combiner l'IRM à d'autres méthodes de diagnostic comme la spectroscopie RM de manière à brosser un tableau complet de la maladie dans le cadre des efforts déployés pour parvenir à une image moléculaire. D'ailleurs, les étudiants reçoivent une formation en spectroscopie RM dans le cadre du cours. La spectroscopie RM fait partie des nouvelles technologies d'imagerie, comme l'était l'IRM il y a 25 ans. |
|
Renseignements : Relations avec les médias
Conseil national de recherches Canada
613-991-1431
media@nrc-cnrc.gc.ca
Signaler un problème ou une erreur sur cette page
- Date de modification :